samedi 19 février 2011

costume traditionnel de constantine

Le costume traditionnel de Constantine est principalement représenté par la Djebba , élément primordial du vêtement féminin. C’est une longue robe de velours sans col et aux manches longues.  
La Djebba est travaillée au medjboud (broderie dorée très fine en arabesques) qui est très populaire même au-delà des frontières. La magie opérée par cet habit réside dans le fait qu’outre les richesses de l’étoffe, la broderie couvre l’ensemble de la robe avec une inspiration savante empruntée à la faune et à la flore. La Djebba constantinoise se décline sur des couleurs variables, bordeaux, bleue. verte, toujours rehaussée au fil d’or. Il faut dire aussi dans un souci de détail que cette robe est appelée "djebbet Fergani" en référence à la famille Fergani, précurseur de la haute couture à Constantine

vendredi 18 février 2011

gateau traditionnelle constantinois

makrout:

            


                                                makrout lawz:




 baklawa:

                                              



                                                      gherubia:


autres gateau:

les plats traditionnelle a constantine:

Le Tadjine de pruneaux " tadjine el Ayn" ou " Lham lahlou" est un plat traditionnel que pratiquement toutes les familles algériennes préparent au premier jour de ramdane " parfois accompagné de Chbah Essafra , des triangles à base d'amande".
 
A Constantine, "Tadjine el Ayn" accompagne aussi nos plats de fêtes " Mariages et autres...."


frik:
 Tradition n La chorba «frik» est en tête des plats traditionnels

couscousse:


   


                                                      mahjouba:                                                                              


chbah safra:



tajine tefah:


                                                  refisse:




 bourek constatinois:



bonne appetit

dimanche 13 février 2011

Histoire de Constantine

En raison de son caractère privilégié pour sa défense, le site a connu une occupation permanente depuis les temps les plus reculés. La composition de ses habitants, c'est d'abord le vieux socle berbère, parce qu'on n'est pas loin de la région des Chaouias, c'est à dire des Berbères de l'Est algérien. Beaucoup plus en arrière, il y a l'histoire avec la communauté juive et les Ottomans.
  • La découverte en 1945 de sphéroïdiques à facettes sur le plateau du Mansourah permet d'estimer à un million d'années l'occupation du rocher par les australopithèques dont on aurait retrouvé les outils.
  • C'est beaucoup plus tard, au paléolithique (-45.000 ans avant notre ère) que furent aménagées par l'Homme de Neandertal des habitations permanentes dans les grottes, notamment celles du Mouflon et de l'Ours au pied du versant Nord de Sidi M'Cid.
  • A l'époque Capsienne (environ -14.000 à - 9.000 ans avant notre ère) la grotte des Pigeons (située sous le boulevard de l'Abîme près de l'ascenseur) aura certainement servie de point de repli aux habitants des grottes de l'Ours et du Mouflon.
  • Du néolithique (environ - 10.000 à - 2.000 ans avant notre ère) ont été retrouvés différents outils.
    La civilisation mégalithique y a laissé de nombreuses traces : dolmens, monuments.
  • De l'âge des métaux ont été retrouvés en particulier un poinçon de bronze et une massette de fer.
  • Puis, huit civilisations ont occupé le site : numido-berbère, phénicienne, romaine, byzantine, arabe, turque, française et arabo-berbère (avec entre temps le passage en 429 des vandales). 
  • "Constantine, la Jérusalem du Maghreb" : Conférence donnée par Benjamin Stora le 14 mars 2010
    Antiquité.Chasseurs puis pasteurs et cultivateurs, les Berbères s’organisèrent en tribus et en confédérations, que les Grecs distinguaient sous les noms de libyques, numides et maures.
    Le langage berbère s'appelle "tamazight", et n'a rien avoir avec l'arabe, l'hébreu ou le punique,
    On n'a trouvé aucune langue, ni écriture s'en rapprochant. Cette écriture possède des caractères très proches du grec.
    Les berbères descendraient, selon une légende, du peuple atlante. Ceux-ci seraient arrivés en Afrique du nord par les îles Canaries.
    L'antique CirtaLes premiers Hébreux vinrent, sans doute, mêlés aux Phéniciens, peut-être un millénaire avant J.-C. ; mais ce sont les persécutions en Orient, avant et durant l'époque romaine, qui déterminèrent les principales migrations vers l'Afrique du Nord où de nombreuses tribus berbères furent judaïsées et apparaissent dans l'histoire au Ve siècle avant J.C.
    D'abord nommée Sarim Batim par les Cathaginois, Constantine est déjà connue sous l'antiquité, depuis le IVe siècle avant J.C., sous le nom romain de Cirta. Cirta est la dénomination romaine du nom punique Kirtha qui signifie ville dans la langue des Cartaginois. Il est certain que des juifs y vivaient 3 siècles auparavant.
    Les berbères nomades de Constantine ont adopté le culte de Ball-Tanit déesse carthaginoise de la fécondité dont le haut lieu des cérémonies paraît avoir été la colline d'El Hofra (actuel Hôtel Transatlantique).On trouve également trace de nombreux vestiges de la civilisation punique.